« Djindjeegou » : Les ressortissants de Djofaga à Lomé ont renoué avec leur tradition

Lomé, 2 Décembre 2024 – Les membres de l’Union des ressortissants de Djofaga à Lomé (URDL), communauté « Nawda » du canton de Ténéga (préfecture de Doufelgou) ont dansé le samedi 30 novembre, la danse traditionnelle de réjouissance « Djindjèegou » édition 2024.

Cette danse qui se tient chaque année, constitue une occasion pour valoriser et faire découvrir leur culture à leurs frères, sœurs, enfants et proches nés et restés à Lomé. Elle est un canal d’intégration et d’expression de soi, une richesse du Togo.

Plusieurs rythmes notamment, « Kpandjama » ; « Kamgou » ; « Dagabina » ; « Fokabina » et « Kadjaga » ont été exécutés dans une parfaite harmonie festive et  qui ont émerveillé l’assistance. A l’origine la danse Djindjèegou s’exécute à l’occasion du décès d’une vielle ou d’un vieillard à partir de 70 ans et plus. Quand il s’agit d’un vieux on parle de « Dagabina », mais quand il s’agit d’une vielle on parle de « Fokabina ».  Par contre, « Kadjaga » est une danse de réjouissance populaire.

Durant quelques heures, les danseurs, aux sons croisés des instruments musicaux traditionnels, tels que, Djindjèegou (grand tambour qui a donné son nom à la danse), castagnettes et flûtes, ont démontré les richesses culturelles de leur localité. Certains hommes en «Kouyadougou», c’est-à-dire les cauris attachés tout autour de la hanche et en « Bora » des instruments au pied qui font du bruit, des castagnettes en main et des cornes d’animaux sauvage ainsi que des plumes d’oiseaux rares, confectionnés sous forme de chapeau sur leurs têtes pour ceux qui sont spirituellement forts, se font distinguer des autres hommes.

D’autres, vêtus d’accoutrements de circonstance et munis de sabres, d’arcs, de gourdins, de feuilles d’arbres, d’éventails, d’autres encore torses nus et couverts de poudre blanche et d’huile, ont à travers des slogans, vanté la joie et la fraternité que traduit « Djindjèegou ».

Les femmes quant à elles, ont des « kpandjama » nouées autour des pieds et des « yagdansolou » sur leur tête, éventail en main, ont esquissé les pas de danse. Les initiés appelés « sindba » munis des gourdes appelées « Kidi », se distinguent par leurs corps peints en huile et se faisant arroser de l’eau par une femme, ont enthousiasmé également le public.

L’URDL est une association à but non lucratif qui vise à réunir les fils et filles du village de Djofaga (village du canton de Ténéga dans la préfecture de Doufelgou) à Lomé pour leur épanouissement et leur développement socioculturel. Alafiakultur avec Atop

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