« Africa-Europe partnerships for culture » : ce qu’il faut retenir de la composante « Afrique de l’ouest »

Cette initiative conduite par le coordonnateur, Nicolas-Etienne Sohou N’gani, la composante « Afrique de l’Ouest » entend renforcer la coopération culturelle entre l’Afrique de l’ouest et l’Europe, en valorisant les festivals comme moteur de développement durable. « Former des professionnels, soutenir des artistes et créer des réseaux pour l’installation des industries culturelles, sont les principales vocations de cette composant », dit le coordonnateur.

Le projet agit dans 15 pays de l’Afrique de l’ouest, poursuit le coordonnateur, et est organisé en six clusters (le Burkina Faso avec le Mali et le Niger ; le Togo avec le Bénin ; la Côte d’Ivoire avec le Sierra Leone, la Guinée et le Liberia ; le Sénégal avec la Gambie, le Cap-Vert et la et la Guinée Bissau ; le Nigeria et le Ghana).

La composante « Afrique de l’ouest » a pour objectif de soutenir l’internationalisation des festivals. Ceci, vient en complément, appuyez toutes les initiatives entreprises dans le domaine de la valorisation de la culture. La composante Ouest Africaine vise donc essentiellement à accompagner les festivals dans 15 pays, subdivisés en six clusters,

« Les clusters sont des groupes de festivals, dont 8 festivals, soit un festival hub et sept festivals clusters. Le festival hub est celui que nous considérons ayant parcouru un certain nombre d’années, ayant organisé un certain nombre d’activités et donc disposant d’un certain nombre d’expertises en matière d’organisation des festivals et capable d’accompagner les festivals les plus jeunes », explique le coordonnateur.

Les six clusters, sont également les six filières culturelles qui seront accompagnés, notamment la filière de la musique, du cinéma, de l’audio visuelle et de l’animation. La filière du spectacle vivant, des arts visuels, de la littérature et le patrimoine, sont aussi concernées.  L’un des aspects qu’il faut souligner, ajoute le coordonnateur, dans la mise en œuvre de ce projet, est la prise en compte de l’aspect durabilité et de la dimension genre (la place de la femme dans le secteur).

« Tout se fera par appel à candidature et ce sera plusieurs que nous ferons. Il consistera à identifier 520 personnes, spécifiquement des artistes ou leurs managers. L’idée c’est de pouvoir leur accorder des bourses de mobilité, pour pouvoir renforcer leur capacité. La durée du projet est de trois ans (2025-2028). Au-delà de notre composante Ouest africaine, il y a également la composante « Continentale », pour laquelle le Togo et le Bénin sont aussi bénéficiaires, d’où la nécessité pour nous de faire un clin d’œil à cette composante, qui s’intéresse particulièrement au domaine de la musique et du spectacle vivant », a précisé le coordonnateur.

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