L’œuvre intitulée « Le sacrifice d’une mère » de l’écrivaine De Souza Joanita Esmeralda est lauréate de la première édition du « Concours de Nouvelles ».
De Souza Joanita Esmeralda remporte ainsi une somme de 600.000 F CFA, un trophée, un lot de livres et bénéficie d’un abonnement d’un an pour ses recherches à la bibliothèque de l’Institut Français de Lomé. La nouvelle « Deux pierres pour une mère » de Gagona Yao Josué Godwin occupe la deuxième place et a eu droit à 300.000 F CFA, un trophée, un lot de livres et un abonnement à l’Institut Français. « L’amour d’une mère » de Yona Koffi Didier vient en troisième position et obtient comme récompense une somme de 100.000 F CFA, un trophée, un lot de livres et un abonnement à l’Institut Français. Le prix spécial féminin, une initiative de la Fondation Asaal été décerné à la nouvelle « Maman Salvatrice » de Tiassou Ahoéfa Ida qui repart avec une somme de 500.000 F CFA, mais également avec un trophée, un lot de livres et un abonnement annuel à la bibliothèque de l’Institut Français.

Selon la présidente du jury, présidente de l’association des écrivains et écrivaines du Togo, Mme Anaté Kouméalo, la soixantaine de participants a été soumise à des critères tels que la qualité littéraire, l’originalité et le coup de cœur. Selon elle, « nous avons trouvé que les textes étaient de très grande qualité et je me réjouis car la relève est bien assurée. Contrairement à ce que les gens pensent nous avons vraiment de grands talents et il faut les encourager, leur donner les conditions pour qu’ils puissent se déployer et nous donner des œuvres magnifiques ».
Pour le directeur des éditions Moffi, l’honorable Gerry Taama, il s’agit à travers ce concours de détecter des talents chez les jeunes et de récompenser la création littéraire, en célébrant par la même occasion la femme. « Je pense que les prix décernés vont, pour les prochaines fois susciter, inciter et encourager les gens qui font de la création littéraire, à continuer à écrire parce que l’écriture est l’âme d’un peuple. On peut tout enlever à un peuple, mais l’âme de ce peuple reste sa création artistique, dont l’œuvre littéraire », a-t-il expliqué. (Source : ATOP)