27 Décembre : Journée internationale de la préparation aux épidémies

La Journée internationale de la préparation aux épidémies est décrétée par l’ONU le 11 Décembre 2020. En adoptant la résolution proclamant cette journée, les États membres de l’ONU soulignent leur volonté d’assurer une participation inclusive, en accordant une attention particulière aux personnes qui sont vulnérables ou se trouvent dans des situations de vulnérabilité, et qui présentent les risques les plus importants d’épidémie.

Une urgence

Il est urgent que la communauté mondiale se dote de systèmes de santé résilients et robustes, capables d’atteindre les personnes vulnérables partout où elles se trouvent. Faute d’attention de la part de la communauté internationale, les futures épidémies pourraient dépasser les précédentes en termes d’intensité et de gravité. Il y a actuellement un grand besoin de sensibilisation, d’échange d’informations, de connaissances scientifiques et de bonnes pratiques, d’une éducation de qualité et de programmes de plaidoyer sur les épidémies aux niveaux local, national, régional et mondial, en tant que mesures efficaces pour prévenir et répondre aux épidémies futures.

Le système des Nations Unies, en particulier l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), joue un rôle central dans la coordination des ripostes face aux épidémies. Cette action s’inscrit dans son mandat, et dans son appui aux efforts nationaux, régionaux et internationaux visant à prévenir, atténuer et combattre les effets des maladies infectieuses et des épidémies, conformément à l’objectif de faire progresser l’application du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’Assemblée générale des Nations Unies invite donc toutes les parties prenantes à célébrer chaque année la Journée internationale de la préparation aux épidémies de manière appropriée et en fonction des contextes et priorités nationaux, par des activités d’information et de sensibilisation, afin de souligner l’importance de la prévention des épidémies, de la préparation et de la conclusion de partenariats pour y faire face. Il s’agit des États membres, les entités des Nations Unies et les autres organisations mondiales, régionales et sous régionales, le secteur privé et la société civile, y compris les organisations non gouvernementales, les établissements universitaires, les particuliers et les autres parties prenantes concernées.

La rédaction

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